Force est de constater que de plus en plus de Français sont intéressés par les VAE. Selon un récent sondage Ipsos, les intentions d’achat de cet engin sont montées en flèche ces dernières années. Qu’est-ce qui est donc à l’origine d’un tel engouement ? En premier lieu, nous montrerons l’évolution de ces intentions d’achat. Ensuite, nous verrons les points forts et les points faibles du vélo électrique.
Une évolution fulgurante des intentions d’achat
À la même époque en 2016, le même sondage avait été réalisé. D’après les conclusions, c’est 36 % des Français qui étaient intéressés par l’achat d’un vélo électrique. Mais en 2018, les intentions d’achat tendent vers les 50 % avec une progression de six points par rapport à l’année dernière.
C’est en effet 42 % des Français qui envisagent d’investir formellement dans ce type d’engin à l’heure actuelle. Cette évolution prouve que ces dernières années, la notoriété du vélo électrique n’a cessé de croitre. Cependant, le marché français est un peu en retard par rapport à ses voisins européens (Belgique et Allemagne). Il faut tout de même avouer qu’il est promis à un bel avenir.
En fait, les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2017, c’est plus de 255 000 vélos électriques qui ont été vendus. Cela représente près du double du volume de vente de 2016. Ces statistiques publiées par l’Union Sport et Cycles montrent à quel point le marché français du vélo à assistance électrique a beaucoup progressé.
Selon les auteurs de ce sondage, c’est 26 % des Français (soit plus du quart) qui utilisent régulièrement cet engin pour se déplacer. On estime donc à près de 15 % de la population qui s’en sert au moins une fois par semaine, ce qui n’est pas du tout négligeable.
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Une alternative écologique et pratique, mais avec un revers de la médaille
Si les VAE sont si appréciés du public, c’est parce qu’ils sont très pratiques. Dans certaines villes françaises comme Paris, les embouteillages sont assez courants (surtout aux heures de pointe). Avec cet engin, il est facile de se faufiler entre les voitures. Cela permet de venir à bout de ces bouchons interminables. En plus, le vélo électrique fait partie des véhicules dits « écologiques ».
En effet, il est alimenté par une batterie et ne diffuse donc pas de gaz à effet de serre. En optant pour ce moyen de transport, vous apporterez votre contribution à la réduction de la pollution. Le facteur économique est aussi à ne pas négliger. En fait, l’utilisation d’un vélo électrique engendre parfois des frais de maintenance, de recharge de la batterie, etc.
Toutefois, ces coûts sont totalement dérisoires au regard de ceux qui découlent de l’usage des véhicules motorisés. Cependant, il faut avouer que les VAE ne sont pas accessibles à tous les Français. Le prix d’un modèle de qualité est à partir de 800 €. De plus, c’est un équipement qui peut être volé facilement lorsqu’il n’a pas un mécanisme de sécurité très efficace.
Comme vous pouvez le constater, à travers les chiffres et sondages présentés ci-dessus, le vélo électrique ne cesse de gagner en popularité. Ceci est certainement dû aux nombreux avantages qu’il offre. Cet engin peut parcourir jusqu’à 40 km avec une vitesse maximale qui peut atteindre 25 km/h. C’est normal que près 50 % des Français soient attirés par cet engin.