Bougez électrique
Le 20 octobre 2018, les trottinettes électriques Lime-S ont été déployées dans les rues de Toulouse. Mais la nuit du lundi au mardi, elles ont été retirées de la circulation. Pour cause, la firme Lime n’avait apparemment pas reçu une autorisation formelle de la mairie. Pour éviter que cela ne se reproduise, de nouvelles règles financières et logistiques ont été mises en place.
Après Paris, Lyon et Bordeaux, c’est le tour de la Ville Rose
Lime est une société américaine spécialisée dans la location de vélos et de véhicules de transport en commun. Après Paris, Bordeaux et Lyon, c’est au tour des rues de Toulouse d’être envahies par les trottinettes électriques Lime-S. Quelques mois plus tôt, notamment au printemps, c’étaient les vélos en libre-service d’Indigo Weel qui avaient fait leur apparition dans la Ville Rose.
Ensuite, à l’automne, ce fut le tour des scooters en libre-service. Puis le samedi 20 octobre 2018, les trottinettes électriques Lime-S ont déboulé sur les trottoirs de Toulouse. La start-up américaine était déjà présente dans 120 villes de la planète avec des succès fulgurants. Mais le lancement de son service de trottinettes en libre-service n’a pas reçu l’accueil qu’elle espérait.
Une expérience prématurée du service de location de Lime
Le service de location de Lime est accompagné d’une application mobile assez intuitive. Toutes les opérations sont centralisées sur cette dernière. Cela part de la géolocalisation jusqu’aux conseils de conduite de la trottinette.
En plus, vous n’aurez pas besoin de créer un compte. La location se fait en quelques étapes très simples, qui commencent par la vérification du numéro de téléphone, le scannage de code-barre, la validation, puis le paiement avec Apple Pay. Vu la simplicité de ce service, l’engouement des citoyens pour celui-ci pouvait se comprendre.
Cependant, la mairie de Toulouse n’était pas de cet avis, car seulement 3 jours après son lancement, Lime a été obligé de retirer ses trottinettes électriques sous peine de verbalisation.
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La mairie de Toulouse monte au créneau
Tout comme à Paris et à Bordeaux, l’entreprise Lime comptait sur l’effet de surprise. Jusque-là, cela avait eu un grand succès, mais ce ne fut pas le cas à Toulouse. La mairie n’avait visiblement pas été informée du déploiement des trottinettes électriques Lime-S. Près d’une centaine de ces engins ont été déposés dans les rues de la Ville Rose.
Il faut avouer qu’un tel nombre de véhicules aurait eu un impact négatif sur la mobilité et le trafic. Apparemment, la société Lime aurait prévenu la mairie via un e-mail. Mais l’Autorité communale explique : « Elle n’a pas demandé une autorisation d’occupation de l’espace public ». À cet effet, la mairie a établi une charte avec des conditions concernant la circulation des trottinettes Lime Bike.
D’ores et déjà, le déploiement des trottinettes se fera de façon progressive. Plus question d’envahir les rues de Toulouse avec des centaines de ces véhicules. Ceux-ci stationneront dans des zones bien déterminées. À l’instar des sociétés City Scoot et Indigo, Lime devra également payer des redevances par an et par véhicule.
Outre ces conditions, la charte exige aussi la présence d’une équipe à chaque point de ralliement. Après ce malentendu avec la mairie de Toulouse, la société Lime s’engage à se mettre en règle. Elle exprime sa volonté de vouloir offrir aux Toulousains la meilleure expérience en termes de mobilité écologique.
