Bougez électrique
Le jeudi 18 octobre 2018, Uber présentait au salon Anatomy son tout nouveau vélo électrique proposé en libre-service. Son nom “Jump” est à l’image de sa vocation et surtout de son design, car l’engin est tout rouge. C’est un détail qui donne d’emblée une idée de la dynamique dans laquelle Uber s’inscrit, c’est-à-dire, celle de devenir le leader du marché français des vélos électriques en libre-service. Pour un marché qui en est encore à ses balbutiements, le prestataire détient une carte de plus que ses concurrents.
Le positionnement sur un marché demandeur
Il y a encore quelques années, aucun prestataire n’aurait osé se positionner sur le marché français des vélos électriques. Même proposés à la vente, les vélos électriques ne rassemblaient pas du monde du fait de leur coût d’achat plutôt élevé, mais également des questions de sécurité qui inquiétaient la plupart des Français.
Aujourd’hui, ces raisons ont beau être d’actualité, elles n’ont plus la même incidence sur la décision d’achat, encore moins sur celle de la location. D’ailleurs, les chiffres indiquent que de plus en plus de Français s’intéressent à ce moyen de locomotion.
Ce qui a encouragé les initiatives en faveur de la création de flottes de vélos électriques en libre-service. Le marché français est donc devenu clairement demandeur.
Jump et son arme secrète
Uber ne sera pas le premier prestataire à se positionner sur le marché des vélos électriques en libre-service en France. Le nom que l’on retient le plus aujourd’hui en la matière est Velib. Ce vélo, qui a pris d’assaut les rues de Paris, s’est rapidement imposer avec une flotte dont 30% sont équipées d’une assistance électrique.
Pour Uber qui souhaite se positionner sur le même segment de marché, la concurrence sera rude. C’est pour cette raison que le prestataire leader en VTC met de son côté deux armes fatales. D’un côté, il est presque impossible de ne pas être attiré par le design très original du vélo Jump, encore moins par sa couleur rouge qui ne laisse pas indifférent.
Cependant, le plus gros atout d’Uber à ce jour est le fait qu’il propose aux utilisateurs de laisser leur vélo n’importe où dès qu’ils ont fini de l’utiliser. Il est clair que, face à des concurrents qui imposent que les vélos soient déposés à une borne, Uber marque un gros point.
Le prestataire américain associe aussi son service à l’utilisation d’une application dédiée qui vous aidera à demander une location de vélo électrique ou de VTT classique.
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Le coût du paquet-surprise
Voilà une belle surprise qui devrait plaire à plus d’un utilisateur, notamment lorsqu’on connaît le coût moyen d’un vélo électrique à l’achat. Cependant, vous vous doutez bien que cette singularité à un coût et celui-ci est à la mesure de la réputation d’Uber en tant que prestataire de location de véhicule de luxe.
Pour avoir la chance de rouler dans les rues de Paris sur votre vélo électrique Jump, prévoyez pour 30 minutes de course un tarif de 2 euros. Au-delà de ce laps de temps, la facture est de 7 centimes la minute. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut aimer rouler à vélo pour investir dans la location en libre service de ce vélo électrique.
